La femme est-elle un produit sans grand avenir ?





QUATRIÈME DE COUVERTURE

2224. Depuis le Grand Effondrement de la civilisation fossile et les crises qui ont suivi, l’humanité s’est adaptée. Économiser les ressources, se protéger du soleil, modifier son habitat, ses besoins, et adhérer au tout-recyclage.

Y compris celui des femmes.
Afin d’enrayer le déclin de la population, toute femme de cinquante ans est retirée de son foyer pour laisser la place à une autre, plus jeune et encore fertile.

L’heure a sonné pour Rachel. Solide et sereine, elle est prête. Mais qu’en est-il de son mari et de ses enfants ? Car personne n’est jamais revenu du Grand Recyclage. Et Rachel sent bien que le Domaine des Hautes-Plaines n’est pas ce lieu de rêve que promet la Gouvernance territoriale aux futures Retirées...


Pour en finir avec les hommes (et la choucroute)

C'est le titre de l'un de mes premiers romans parus chez Balland en 2004, il y a vingt ans exactement.

Dans cet ouvrage de littérature générale où avec tendresse, amertume et un brin d'humour, je ripolinais la gente masculine, se trouve une scène mémorable : une femme approchant la quarantaine, seule dans un restaurant, déguste une choucroute garnie, jouissant d'un plaisir inouï à savourer ce plat accompagné d'une bière. Un plat "qui n'a même pas exigé d'elle qu'elle le finisse" et qui vient de la combler comme jamais un homme n'a été capable de le faire. 

Ce livre passait en revue ces messieurs, leurs potentiels et leurs travers. Dominaient des portraits d'hommes plus intéressés par le cul de la crémière que par la psyché féminine et qui ne s'en cachaient pas, en faisaient même une philosophie. Des personnages qui rappellent celui qu'Albert Camus met en scène dans "La chute", en équilibre entre le besoin de séduire et d'être séduit, d'aimer sans aimer, et surtout, de ne jamais rien devoir aux femmes en retour de ce qu'elles pourraient lui donner.

Vingt ans plus tard, il faut croire que j'ai encore quelques comptes à régler. Et une fois encore, la femme déguste - du moins, en apparence. 

En littérature comme en matière de sexe, adopter certaines postures est utile pour parvenir à ses fins. Car bien que les croyances religieuses aient la fâcheuse tendance à le nier, "L'avenir de l'homme est La femme", comme l'a si bien écrit Aragon dans son poème.  



  




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