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@MyEdit |
Ou vous vous apprêtez à le faire?
Alors, un article signé par Chem Assayag, auteur du blog Neotopia, sur Usbek & Rica, mérite toute votre attention.
Il est consacré au comportement des leaders de la Silicon Valley.
Edifiant, et surtout, très en phase avec la société que j'imagine pour Obsolète.
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https://usbeketrica.com/fr/article/comment-les-leaders-de-la-silicon-valley-sont-devenus-technosecessionnistes |
J'ai relevé ce passage, notamment, où Chem Assayag évoque le « Seastanding Institute » qui a pour objectif de, je cite, "Réimaginer la Civilisation avec des Communautés Flottantes et affiche clairement son objectif d’une autonomie complète – au sens juridique – de ces communautés. De même dans la Valley dans le débat actuel sur la régulation de l’intelligence artificielle, nombreux sont ceux qui veulent d’une régulation minimale, voire inexistante, et en tout cas pas d’une régulation venant de "l’extérieur" c’est-à-dire de la société dans son ensemble. Il y a ici une profonde méfiance, pour ne pas dire plus, envers les instances délibératives et décisionnaires de nos sociétés..."
Des communautés flottantes... tiens tiens tiens!
Et plus loin : "Ainsi Mark Zuckerberg le fondateur de Facebook fait construire sur l’île d’Hawaï un complexe souterrain gigantesque et autonome, pouvant servir de refuge en cas « d’apocalypse ». Et ils sont nombreux à avoir une vision de type survivaliste, mettant en place ce que certains appellent justement une «assurance apocalypse » Ainsi dans un registre plus soft des milliardaires américains cherchent à acquérir, au sens propre, une autre nationalité. "
On est vraiment dans le contexte du livre.
... Sans vouloir céder au catastrophisme ambiant et à la parano des milliardaires qui commande souvent à leurs cerveaux embrumés par leur fortune, je crois qu'il y a là matière à réfléchir sur ce que nous devrions tous envisager de faire pour notre avenir et celui de notre descendance : par nos voix, nos votes, brider le moteur de notre économie mondiale, mettre un harnais aux gouvernances de nos pays avant qu'ils ne basculent dans l'anarchie, incapables de faire face aux fléaux qu'ils ont engendrés depuis des siècles par des politiques sociales profondément inégalitaires et une surexploitation déraisonnable des ressources - terre, mer, eau, cerveaux.
Pour aller plus loin, cet article concernant le bilan de COPERNICUS.
Maintenant, on peut aussi imaginer une autre sortie possible, plus raisonnée :
à lire à ce sujet cet article dans Libé où l’économiste Timothée Parrique, spécialiste de la décroissance, plaide pour une transition écologique franche, planifiée clairement et démocratiquement. Selon lui, laisser le problème aux mains du capitalisme revient à vendre le droit de polluer... Et aux plus avertis de filer à l'anglaise quand ça tourne vinaigre!