Retour de Blog : mes lectures du dimanche


Nathalie a pris le temps avant de chroniquer Obsolète. Ce n'est jamais un exercice facile, de parler d'un livre, surtout quand on a le sentiment que beaucoup de choses ont déjà été dites. Et je crois que Nathalie avait à coeur de communiquer l'élan qu'elle a ressenti en lisant ce livre, les émotions qui l'ont traversée à plusieurs reprises. Ses mots sont choisis, et l'on devine quels personnages et quelles parties du roman l'ont particulièrement touchée. 
Je vous glisse ici l'analyse qu'elle fait d'Obsolète : 

" Avec ce récit, l’auteure nous prouve que la violence peut se cacher dans les plus jolies phrases. Avec ce monde en apparence parfait, elle glace le sang. Dans ce récit dense, elle évoque l’avenir de l’humanité en s’appuyant sur bon nombre de choses déjà existantes, elle pousse les curseurs de la réflexion, réveille les consciences. Tout en proposant un futur crédible, une approche visionnaire du monde qui nous attend, mais qui pousse à hurler au monde qui est le nôtre de cesser de dériver tant qu’il en est encore temps… S’il en est encore temps ?

Je ne me suis jamais senti l’âme d’une féministe. Et pourtant. Pourtant, chaque jour un peu plus, je comprends qu’il est temps de réagir, je comprends que les phrases comme « on n’avait pas le choix » sont des excuses bien rodées. Contre les femmes, contre l’environnement… Si, on l’a, le choix. Celui de décider de s’unir pour faire changer le monde."

Merci à Nathalie d'avoir aussi bien saisi le modeste message d'Obsolète.
Modeste, mais costaud.



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