Vers quoi allons-nous ?

 




"Nous sommes de glaise. Malléables et protéiformes. 
Asséchez nos coeurs, et nous nous briserons tel du verre." 
(Obsolète, extrait)

Devenir citoyen, accéder au droit de vote, c'est un devoir qui s'accompagne de lourdes responsabilités. Responsabilités envers son pays, son peuple, son environnement, sa culture, son histoire. Alors ne votons pas par réaction, sous le coup de l'émotion, sous l'influence de réseaux sociaux ou de canaux d'information  dont certains sont clairement orientés vers un discours anxiogène. échangeons, discutons entre nous, jeunes et adultes, voisins et anciens, écoutons-nous, entendons-nous, et choisissons ensemble la meilleure voie possible même si celle-ci n'est pas celle dont nous avons le plus à retirer sur un plan personnel mais celle qui nous permettra d'être fier de notre pays et des valeurs qu'il défend. 

Des valeurs d'égalité, d'unité, de respect et de partage.

Nous n'avons pas fait la révolution et la guerre pour cracher au visage de nos candidats élus, leur prêter des mots, des intentions fausses, les insulter, les humilier. Nous sommes adultes, nous ne sommes pas des enfants qui se tirent les cheveux en se balançant des coups de pieds dans les tibias. Et cela vaut pour les candidats entre eux.

Nous avons fait la révolution pour être égaux en droits mais aussi pour avoir accès à un niveau d'éducation indispensable à la démocratie : sans ce bagage, nous redevenons des moutons ou des perroquets (voire les deux), nous tombons dans le piège de la réthorique politicienne. 





"Le fait de pouvoir élire librement des maîtres 
ne supprime ni les maîtres ni les esclaves" 
Herbert MARCUSE, philosophe et sociologue

Nous nous devons d'étudier avec précision les programmes des candidats, et de choisir le plus crédible, celui qui offrira l'avenir le plus vertueux à la France. 

Un programme qui sanctuarise la santé, l'éducation, l'agriculture, l'eau et nos ressources, terres, mers, forêts, énergies. Un programme qui donne à la culture la place nécessaire à notre épanouissement pour nous permettre de comprendre et d'avancer avec ce monde. 

Un programme qui tient compte du réchauffement climatique et de ses conséquences immédiates et futures sur notre territoire. 



Un programme qui donne une place égale à la femme dans la société, sans chercher à cliver ou opposer, et qui apporte aux hommes les moyens de comprendre ce qui est à l'origine de leurs comportements toxiques.

Un programme qui les aide à changer. 

Un programme qui harmonise plutôt que d'opposer. 

Un programme qui remet en question globalement nos moyens de subsistance et rééquilibre la balance entre extrême pauvreté et richesse extrême.

Nos moyens de communications (réseaux sociaux, radio, télévision, internet) doivent rester neutres et non agressifs. S'exprimer ne doit pas se faire dans le but de calomnier, rabaisser, détruire ou manipuler. C'est la base de ce qu'on nous enseigne en maternelle dans la cour de récréation. On ne doit plus laisser faire.




La vieillesse ne doit plus être une pente douloureuse, solitaire et coûteuse vers la mort, autant pour la personne âgée que pour ses proches. Elle doit être un moment de l'existence paisible, actif et riche, accompagné médicalement, socialement et culturellement.

Et donner le droit à mourir ou le droit à la vie, doivent être pensés non comme des enjeux économiques, religieux ou démographiques mais comme des étapes de l'existence que nous franchissons en ayant conscience de ce que les voies choisies impliquent en termes de responsabilité.



Enfin, ne regardons plus ceux qui viennent dans notre pays pour fuir le leur comme des intrus, des personnes qui reçoivent ce que l'on ne reçoit pas. 

Ne laissons pas le discours de certains politiques nous opposer entre nous et, ainsi occupés à nous partager un morceau de pain, nous ne remettons pas en cause le fait que les élites économiques se partagent tranquillement le reste de la baguette. 

N'oublions pas que nous sommes tous de sang mêlés depuis des siècles d'invasions et de conquêtes. Il n'y a aucune pureté à chercher dans la race humaine, aucune couleur de peau dominante, il y a des connaissances, des cultures, des savoirs, des compétences et beaucoup de croyances dont il faut avoir le courage de se défaire, de rites et rituels hérités d'époques ancestrales et barbares (surtout envers le corps des femmes), dominées par la force, l'appropriation plus que par la raison, l'intelligence et la mise en commun. 



Il faut vraiment évoluer ensemble vers une vision plus globale de l'Humanité.

Faisons front commun contre tout système politique nationaliste et totalitaire, qui ne peut que mener un pays et son peuple au désastre.

Faisons le choix d'une politique empathique. Rêvons d'un mouvement de pensée telle une vague qui dépasserait les frontières et tendrait à unifier les pays ayant fait ce choix de bienveillance. 

Une vision qui s'apparenterait peut-être à celle de la société d'Obsolète... le destin des femmes mis à part.