Petit florilège de réponses tirées de l'interview épatante et sensible de Brigitte Sabban-Weyers qui s'intéresse autant au processus d'écriture qu'à la posture de l'autrice.
Vous trouverez l'intégralité de l'entretien sur son blog :
A propos de l'écriture :
" Recourir à l’IA pour écrire un livre reviendrait à se tirer une balle dans le pied et à croire qu’on va courir mieux et plus vite. "
"L’écriture, c’est avant tout la transmission d’émotions et de messages à travers des mots. "
" Je suis comme toutes les personnes dyslexiques gouvernée par une créativité sans borne et une imagination débordante.
C’est à la fois formidable et épuisant. "
" Il n’y a pas d’artifices, dans mon écriture, mais plutôt la somme de toute une vie d’expériences d’écritures narratives. "
A propos du lecteur (et de la lectrice) :
" Un lecteur doit aussi savoir s’adapter au livre qu’il a choisi : on ne s’attaque pas aux 530 pages d’OBSOLETE qui raconte plus de 200 ans d’évolution de l’humanité et touche à des sujets cruciaux comme notre fertilité, le réchauffement climatique, la pollution plasturgique, la religion, le monde de demain et la place de la femme dans la société de la même manière qu’à un feel good ou un thriller dont le seul but est de vous faire passer un bon moment.
L’un se déguste, l’autre s’avale. "
A propos des femmes de plus de 50 ans :
" Même si nous ne ressemblons pas aux femmes des précédentes générations longtemps inféodées à leurs époux et formatées par un système patriarcal, la société dans son ensemble nous assimile toujours à des préretraitées au contraire des hommes qui bénéficient de dix à vingt ans de répit. Leurs rides, leurs cheveux blancs et leur prise de poids leur donnent une stature professionnelle, ajoutent à leur charme, font d'eux des Sugar Daddy. "
